Le cuivre dans les vignes bio, les non bio en font tout un foin
Pour Anne-Lise Goujon, du Château Moulin de Lagnet à Saint-Emilion, présidente de la commission interprofessionnelle viti-vinicole d’ARBIO Aquitaine questionnée le 20 juin 2011 sur le cuivre, ce remède utilisé en traitement contre le mildiou et l’oïdium de la vigne est employé à des quantités infimes par les vignerons bio, qui sont limités à 6 kilos par an et par hectare et contrôlés. En conventionnel, les vignerons n’obéissent pas à ces contraintes et traitent aussi avec du cuivre et avec des produits systémiques qui polluent les nappes phréatiques. Le coût de ces pollutions est passé sous silence.
Au contraire, je pense que ce genre de reportage est utile. Il vise à répondre à l’argument récurrent employé par les personnes qui cherchent à écorner l’agriculture biologique. La parole de cette spécialiste permet d’éclairer tout le monde, même les plus néophytes, sur une question technique. Merci pour votre commentaire.
Il faudrait surtout arrêter de vouloir mettre à dos les bios & les non bios ! Le cuivre est utilisé par tous les vignerons pour ces maladies. Si le dosage est très limité en effet pour les bios, les vignerons non bios ne sont pas fous et ont aussi une logique économique ! Les produits coûtent chers et ils ne les « balancent » pas sans compter dans leurs vignes. Beaucoup travaillent en agriculture raisonnée et là aussi les doses sont limitées. D’autre part, comme le dit cette vigneronne, une année très pluvieuse, le vigneron bio va traiter jusqu’à 11, 12 voire 15 fois pour sauver sa récolte, là où le vigneron en agriculture raisonnée aura traité préventivement et passera ensuite moins souvent. Ce genre de reportage est inutile et surtout nocif à la totalité de la profession car il donne une vision manichéenne bien loin de la réalité…
Un interview qui prouve bien la mauvaise foi des personnes qui critiquent cette agriculture qui est, selon moi, une philosophie de vie et non un travail …